Le verre à moitié plein
- nessacecere3
- 16 oct. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 30 oct. 2024
Ces dernières semaines, notre quotidien ressemblait un peu à la météo. Un jour beau, trois jours de pluie diluvienne et ainsi de suite, ou du moins c’était mon ressenti.
Pour rappel, Nami ne pouvait plus être accueillie à la cantine à midi (2 fois par semaine) car son accompagnante a trouvé judicieux de démissionner sur son temps d’essai et donc de terminer sa mission trois semaines plus tard, ce qui nécessitait de la remplacer et fissa. Fissa n’a pas été possible ! Nous avons donc fait appel à la compréhension de nos employeurs et avons procédé par étapes pour résoudre le problème.
Notre bateau a pu être stabilisé comme toujours, grâce à nous d’abord (faut bien se féliciter de temps en temps :)) et grâce à la bonne volonté et au professionnalisme d’autres personnes. Nami a pu réintégrer la cantine scolaire et nous avons retrouvé notre organisation habituelle. Pour un temps, plus besoin de déplacer des séances de travail, de chercher des alternatives, de changer de casquettes toutes les heures.
Cette situation est une parmi tant d’autres qui me font réfléchir. Dois-je porter mon attention sur ce qui n’a pas fonctionné et m’agacer encore et encore ou alors dois-je porter mon attention sur ce qui a permis que ça se débloque et le partager ? Aujourd’hui, je suis d’humeur à voir le verre à moitié plein.
La Fondation Coup d’Pouce est impliquée pour soutenir la Commune dans la recherche d’assistant.es à l’intégration. Sans eux, ce projet d’inclusion en milieu parascolaire serait impossible. En effet, la Commune n’a pas montré un enthousiasme fou à l’idée d’accueillir Nami et encore moins d’imaginer trouver du personnel pour l’assister. Pour rappel, ils étaient frileux car ils accueillaient déjà un enfant autiste ! Je sais bien que cette histoire d’inclusion est un changement de paradigme sociétal et que ça bouscule les gens. Mais se heurter régulièrement aux peurs, aux représentations, à l’immobilisme me fatigue. Mais passons, je disais en préambule que je souhaitais voir le verre à moitié plein, ne changeons pas de ligne.
Merveilleuse Fondation donc. En très peu de temps, une nouvelle assistante a pu être trouvée. Une question demeurait concernant un lieu de soin adapté pour Nami (et d’autres enfants si nécessaire). Qui s’active dans ce cas ? Normalement, ce serait à la Commune d’adapter ses locaux pour cela. Comme ils n’ont pas une grande connaissance de ce qui est nécessaire, nous nous sommes impliqués. Papa, bricoleur de haut vol, a pris des mesures et a trouvé un aménagement adapté. La Commune a donné son feu vert et a trouvé une salle pour que l’installation y soit posée. Problème réglé.
N’est-ce pas cela faire société, que chaque acteur, avec ses ressources et compétences, soit impliqué pour soutenir les individus qui en ont besoin et trouver des solutions ?
Je crois que cet exemple illustre bien la manière dont on devrait appréhender les embûches :
1) Identifier le problème (et ne pas se décourager) ;
2) Trouver les partenaires compétents pour le résoudre ;
3) Activer tout ce petit monde ;
4) Résoudre le problème.
Suite au prochain épisode et santé !
Bien à vous,
Vanessa
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